the history of agropastoral activities and landscapes revealed by a burgeoning tool: lake sediment DNA
L’histoire des activités agricoles et des paysages révélé par un outil en plein essor : l’ADN sédimentaire lacustre
Résumé
Here we present the results from a bourgeoning tool, the analyses of lake sediment DNA applied to the reconstruction of agriculture
and landscape histories (plant and mammal DNA) in the French Alps. As the tool is pioneer, the first part of the manuscript
is focused on the study of the conditions to archive the DNA in lake sediments and on the reliability of the data. Results suggest
that lakes submitted to high detrital inputs are more favourable to the record of DNA coming from the catchment. Moreover, we
show that DNA and pollen analyses are complementary. Combining these two approaches, we can distinguish the local from
the more regional landscape evolution. The reconstruction of local landscapes and the access to the composition of livestock
farming are the main advantages of the lake sediment DNA tool. With this innovative tool, we can reconstruct a detailed picture
of the alpine agriculture dynamic in space and time, as well as study their effects on the environment.
L’article proposé ici présente les résultats d’un outil en plein essor, l’ADN sédimentaire lacustre appliqué à la reconstitution de
l’histoire des activités agricoles et des paysages (ADN des plantes et des mammifères) dans les Alpes françaises. étant donné le
caractère novateur de l’outil, une partie de l’article est aussi consacrée à une réflexion sur les modalités d’archivage de l’ADN
dans les sédiments et sur la fiabilité des données. Les résultats suggèrent que les lacs soumis à des apports détritiques importants
sont plus favorables à l’enregistrement de l’ADN provenant du bassin versant. Nous montrons également que les analyses
ADN et palynologiques sont complémentaires. Combinées, elles permettent de mieux discerner l’évolution du paysage local
de celle du paysage plus régional. L’aspect local de la reconstitution des paysages à l’aide de l’ADN et la détermination de la
composition des animaux d’élevage constituent les principales plus-values de l’approche ADN. Ceci nous permet d’avoir non
seulement une image plus détaillée de la dynamique des activités agricoles développées par les populations alpines, mais aussi
de leurs effets sur l’environnement.